A Genève, en comparaison à Clermont-Ferrand, nous définissons la ville comme une métropole « mature », et non en « devenir ». Mais la problématique de l’enclave urbaine et des zones monofonctionnelles reste présente. Ainsi, dans un lieu bordé par des infrastructures lourdes, la démarche générale de ce projet consiste à magnifier le site en préservant la relation entre ville et grand paysage (très présent sur le territoire genevois).
La question du paysage constitue une donnée essentielle dans la fabrication de la ville aujourd’hui. Il peut s’avérer déterminant pour désenclaver des « non-lieux » , de par son caractère fondateur de l’identité de la ville : géographie, topographie, nature etc.
Le projet s’inscrit de ce fait dans une logique relationnelle entre architecture et paysage par son rapport au sol et son implantation en limite, favorisant ainsi une ouverture et un lien a la fois physique et visuel entre programme et paysage.